Nérée Beauchemin (1850-1931) |
Chère défunte, pure image
Au miroir des neiges d'antan,
Petite vieille au doux visage !
Petite vieille au coeur battant
Des allégresses du courage,
Petite vieille au coeur d'enfant !
Auguste mère de ma mère,
Ô blanche aïeule, morte un soir
D'avoir vécu la vie amère !
Figure d'âme douce à voir
Parmi l'azur et la lumière
Où monte l'aile de l'espoir !
Beauté que nul pinceau n'a peinte !
Humble héroïne du devoir,
Qui dans le Seigneur t'es éteinte !
Je t'invoque comme une sainte.
Nérée Beauchemin (1928)
Source : Nérée Beauchemin, Patrie intime, 1928, Librairie d'Action canadienne-française, p. 34.
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De Nérée Beauchemin, les Poésies québécoises oubliées ont également présenté : Le vieux parler ; Le Fleuve ; La bonne France ; Une correspondance poétique ; Le sapin de Noël ; France (cliquer sur les titres).
Pour en savoir plus sur les circonstances de la publication de Patrie intime, cliquer ICI.
À gauche, édition originale de Patrie intime, 1928. Au centre, dédicace de Patrie intime au comédien Camille Ducharme (collection Daniel Laprès. Sur l'histoire de cette dédicace, cliquer ICI. À droite, la plus récente édition de Patrie intime publiée aux Herbes Rouges. On peut encore se la procurer en librairie ; pour information, cliquer ICI. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir). |
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Une fois j'ai visité Yamachiche sans vraiment savoir les profondeurs poétiques qui animaient cette belle région du pays. Cela évoque par ailleurs la question de notre patrimoine littéraire oubliée un peu partout sur le territoire, comme si rien n'avait existé avant l'avènement du Parti Québécois. Nous ne pouvons certainement pas retourner en arrière, mais il faudrait au moins connaître le chemin parcouru depuis la défaite des Français, pour se remettre sur la bonne voie et reprendre le bon combat.
RépondreSupprimer-Napoléon Aubin