(Source : fouduquebec.com) |
Lorsque, par les beaux jours, tu flottes librement
Et que ton bleu se mêle au bleu du firmament,
Ton aspect noble et fier vient remuer mon âme
Comme faisait, jadis, le brillant oriflamme
En guidant nos aïeux et leurs vaillants soldats
Vers les champs illustrés de gloire et de combats.
Ô radieux symbole, ô témoin historique,
Tu l'auras vu grandir notre race héroïque !
La croix aux fleurs de lis qui vit notre berceau
Est la même qui brille encore à mon drapeau.
Et tous ceux de chez nous chantent, depuis l'enfance,
Les grands noms de Cartier, Champlain et vieille France.
Aujourd'hui, dans la brise où tes plis somptueux
Rappellent au devoir tes fils respectueux,
Du haut de la Colline, ô glorieux emblème,
Redis-nous ton appel ardent, toujours le même.
Consacré par l'Histoire, oui, tu vivras toujours
Dans nos cœurs pleins de foi, d'espérance et d'amour !
Albertine Gosselin-Boisseau* (1948)
Tiré de : Albertine G.- Boisseau, Chants d'automne, Beauceville, Imprimerie de L'Éclaireur, 1957, p. 97.
Albertine Gosselin-Boisseau (1900-1988) (Source : son recueil Chants d'automne) |
* Albertine Gosselin-Boisseau est née à Sainte-Marie-de-Beauce le 18 mars 1900, d'Alphonse Gosselin, cultivateur, et de Lucie Gilbert. Elle fit ses études à l'école puis au Couvent de Sainte-Marie en 1917-1918, puis à Longwick (comté de Compton) de 1918 à 1920, année où elle s'installa à Québec et entra au service de la Compagnie Paquet, où elle travailla au salon de modes. Elle épousa Guillaume (William) Boisseau dans la paroisse Saint-Coeur-de-Marie, à Québec, le 22 novembre 1927 et elle quitta alors son emploi.
À la mort de son mari, en 1947, elle retourna au travail à titre de secrétaire-comptable à la base militaire de Valcartier. En 1954, elle passa au service du gouvernement du Québec à titre de secrétaire au ministère du Revenu, jusqu'à sa retraite en 1969.
À partir des années 1950, elle s'intéressa de plus en plus à la littérature. Elle participa à de nombreux concours de poésies et collabora à divers journaux, dont Le Soleil de Québec. Elle fut dès 1952 membre de la Société des Poètes canadiens-français et, à partir de 1958, de la Société des Écrivains canadiens-français.
Albertine Gosselin-Boisseau est décédée à Québec le 1er avril 1988.
(Source principale : Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec, tome 3, Montréal, éditions Fides, 1982, p. 182).
Chants d'automne, recueil d'Albertine Gosselin-Boisseau d'où est tiré le poème Au drapeau fleurdelisé, ci-haut. Un seul exemplaire est présentement disponible sur le marché, voir ICI. |
Notice nécrologique dans Le Soleil du 3 avril 1988. (Source : BANQ) |
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