Léon Lorrain (1855-1892) (Source : revue Le Glaneur, septembre 1892) |
Monsieur Faraud, certes, est bel homme !
Frisé, ganté, brossé, poudré,
Droit comme un i, reluisant comme
Un sou tout neuf ; teint empourpré,
Cheveux châtains, lèvres de roses,
Moustache à la Napoléon,
Regards de feu, airs grandioses,
Il croit sa place au Panthéon !
Avec sa gracieuse moue,
Auprès des dames devisant,
Il pose en esprit séduisant.
Mais vainement tu fais la roue,
Crois-le bien, ô pauvre Faraud !
L'on rit de toi, l'on dit tout haut
Qu'une tête, même très belle,
Est laide sans quelque cervelle !
Léon Lorrain (1890)
Léon Lorrain (1890)
Tiré de : Léon Lorrain, Fleurs poétiques, Montréal, C. O. Beauchemin & Fils, 1890, p. 141-142.
Pour en savoir plus sur Léon Lorrain, voyez la notice biographique et les documents sous son poème La chapelle isolée (cliquer sur le titre).
Le poème Le fat, ci-haut, est tiré du recueil Les Fleurs poétiques, de Léon Lorrain. Devenu rarissime, un seul exemplaire est encore encore disponible sur le marché, voir ICI. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
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