Toile monumentale réalisée en 1890-1891 par le peintre Charles Alexander SMITH (1864-1915), « L'Assemblée des six comtés » [de la vallée du
Richelieu], où l'on voit Louis-Joseph Papineau haranguer la foule, à Saint-Charles-sur-le-Richelieu, le lundi 23 octobre 1837. Photographiée par Patrick Altman, cette toile que
« la Province de Québec » n'a jamais payée ni accueillie dans ses
locaux, la jugeant trop nationaliste, domine aujourd'hui la salle « Je me souviens », du Musée national des Beaux-Arts du Québec, à Québec. (Source : da-go.com).
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Quand nos aïeux partaient pour les combats,
La force et le courage
Les précédaient, guidant toujours leurs pas
Au plus fort du carnage.
Ils ont été les plus braves soldats,
Ils n'ont point su s'éloigner de l'orage ;
Et Carillon, Lacolle et Châteauguay
Ont pour jamais consacré leur mémoire.
Ô souvenirs de sublime beauté !
Mais où sont-ils les jours de notre gloire ?
Il fut un temps où bientôt nous pensions
Abattre l'insolence
De cent faquins que nous entretenions
Oisifs dans l'opulence.
Il fut un homme aux yeux des nations
Qui les flétrit de sa mâle éloquence ;
Que de lauriers il aurait pu cueillir !
Que tu fus belle, alors, ô notre histoire ;
Et devant nous, quel brillant avenir !
Mais où sont-ils les jours de notre gloire ?
À nos malheurs en fut-il de pareils,
Le jour où la démence
Seule régnant partout dans nos conseils,
Brisa notre puissance ?
Oh ! dites-moi, où sont donc les soleils
Qui nous donnaient jadis tant d'espérance ;
Ceux qui devaient, par leurs sages travaux,
Au char du peuple enchaîner la victoire ?
Ceux qui disaient : Oh ! nos jours seront beaux !
Mais où sont-ils les jours de notre gloire ?
[...]
Auteur anonyme (1840)
Source : Le répertoire national, volume II, Montréal, J. M. Valois & Cie, Libraires-Éditeurs, 1893, p. 160-161.
Bataille de Québec, 1690 : Le gouverneur de Nouvelle-France, Louis de Buade, comte de Frontenac, repoussant l'offre de reddition de l'émissaire anglais : « La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets. » (Source : Wikipedia)
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