Anna Duval-Thibault (1862-1958) Source : Dictionnaire des auteurs franco- américains de langue française. |
En ce lieu la rivière est rapide et méchante ;
C'est un torrent fougueux qui bondit de courroux
Et présente au regard de sinistres remous,
Où tournoie en grondant une onde menaçante.
Dominant le flot noir qui s'agite au-dessous,
Resserré par la pierre à l'étreinte puissante,
Deux profondes forêts à l'ombre verdoyante
Ont dressé, sur ses bords, leurs empires jaloux.
Entre l'eau furieuse et les sapins antiques,
S'élèvent dans le roc ces degrés fantastiques,
Qui s'étendent au loin sous le firmament bleu.
Et quand paraît la lune aux rayons pacifiques,
Appelant à leurs jeux les ondines mystiques,
Les esprits des bois verts s'ébattent dans ce lieu.
Anna Duval-Thibault (1888)
S'élèvent dans le roc ces degrés fantastiques,
Qui s'étendent au loin sous le firmament bleu.
Et quand paraît la lune aux rayons pacifiques,
Appelant à leurs jeux les ondines mystiques,
Les esprits des bois verts s'ébattent dans ce lieu.
Anna Duval-Thibault (1888)
Tiré de : Anna Duval-Thibault, Fleurs du printemps, Fall River (Massachusetts), Société de publication de l'Indépendant, 1892, p. 9-10.
Fleurs du printemps, recueil d'Anna-Marie Duval-Thibault d'où est tiré son poème Les marches naturelles de la rivière Montmorency, ci-haut. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) |
Deux photos datant de 1867 des Marches naturelles de la rivière Montmorency et publiées dans Québec éternelle, promenade photographique dans l'âme d'un pays, de Michel Lessard.
(cliquer sur les images pour les agrandir) :
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